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Paul Auster à Vienne

Seul dans le noir.. ou presque

Paul Auster à Vienne. Oui vous avez bien lu. Trois étapes en France pour la promotion de son dernier livre. Paris, Lyon… et Vienne. Une seule séance de dédicace. Vienne.

Tome 1 – Mode lecture
C’est d’abord en pur amateur que je me suis précipité à la Librairie Lucioles pour acheter le dernier livre de Paul Auster  »Seul dans le noir » et me le faire dédicacer. Je m’étais même préparé, comme tout bon fan, mon petit speech en anglais pour lui dire en substance qu’il était une des raisons qui me faisait aimer les livres et qu’il était pour moi une source d’inspiration. Pas de bol, il parle français, et même bien. Du coup on se retrouve tout con à finir pas sortir un quelconque  »….aaaa..aaaaaa… merci pour vos livres ». Pas glorieux mais bon…
J’ai quand même profité de la petite attente avant d’arriver à la table de paraphe pour commencer quelques pages du livre. Je ne devrai pas être déçu. Je m’y retrouve…
Je ne vais pas avoir la prétention de me métamorphoser, l’espace de quelques lignes, en critique littéraire que je ne suis pas, et essayer de vous convaincre. Juste vous dire pourquoi j’aime Paul Auster.
Tout simplement pour l’ambiance qu’il ressort de ses livres, parce que j’aime New York, parce que j’aime certains aspects de la culture américaine, parce que j’aime le regard qu’il a sur son pays, parce que j’aime ces personnages banals et irréels mais tellement authentiques, parce que j’aime ce qui est farfelu et ces histoires le sont. Parce qu’à mon sens, il écrit la vie telle que je la ressens et la comprends, simplement.

Au final, content d’avoir pu voir de mes yeux vu un auteur que j’apprécie, content d’avoir pu assister à un évènement de cette ampleur dans notre petite ville, qui ne fait pas que se reposer sur ces ruines gallo-romaines. Et l’affluence était au rendez-vous, une ligne humaine allant de la table de paraphe jusque dehors la librairie, jusqu’au pied du Temple (ruine sus-nommée)…

Tome 2 – Mode prise de vue
Inévitablement je ne pouvais pas rester passif et j’avais forcément fait le déplacement avec mon appareil. Quand je parle d’ambiance, Paul Auster est une des références littéraire qui m’inspire (voir ma biographie sur mon site pro).
Une fois les politesses d’usage accompli, demande d’autorisation de photographier accordée sans problème (ce dont ne s’encombre absolument pas la majorité des gens présents….ah, j’ai encore pensé à voix haute ?), je me jette dans la foule, tourne autour de Paul Auster, arpente la librairie, coupe et recoupe la file d’attente, observe, scrute, attend, prend de la hauteur, m’accroupis.

Bref… tout ce que j’aime.

Merci et bravo à toute l’équipe de la Librairie Lucioles pour avoir pu nous proposer ce moment.

COMMENTS

  • CORINNE

    15 mars 2010

    TON ARTICLE M’A DONNE ENVIE DE CONNAÎTRE CET AUTEUR

  • the poulet

    15 mars 2010

    Ah ouais j’aime bien aussi, mais les derniers que j’ai lus (genre la nuit de l’oracle) étaient vraiment trop générateurs de claustrophobie pour moi…. Il est comment celui-là ?

  • 15 mars 2010

    A pas lu La nuit de l’oracle… et a viens juste de commencer celui-là mais je confirme mon impession de mon début de lecture dans la file d’attente, ça part comme du Paul Auster. Et pour le moment pas de phobie naissante.

  • 15 mars 2010

    A y est a fini le livre… ne suis plus seul dans le noir. J’ai profité du WE pour finir et j’ai beaucoup aimé. Pour ne pas trop en dire mais juste pour donner un peu envie à ceux qui ne l’auraient pas encore lu…. quelques mots. C’est donc un enchevêtrement d’histoires (comme d’hab), un viel écrivain infirme et voeuf vivant avec sa fille, séparée, et sa petite fille, veuve, dont le mari a été tué en Irak. Il n’arrive pas à dormir et le parralèle se fait entre une histoire qui germe dans sa tête et celle de sa famile. Cette histoire qu’il s’invente et celle d’une Amérique qui n’aurait jamais connu le 11 septembre et qui serait en proie à une guerre civile. Ce livre est l’histoire de cette nuit où il ne dort pas (Man in the dark, titre original) et où ses pensées divaguent. Il me semble que c’est une des premières fois où il affronte aussi frontalement et de manière aussi réactive l’histoire de son pays, notamment son implication en Irak et de manière générale dans les guerres. En tout cas les années Bush lui ont laissé des traces. Et nous sommes le 20 janvier, jour historique (?) pour les USA…

  • Max GUIGUE

    15 mars 2010

    Un reportage photographique de grande qualité et très agréable à visionner. Mes félicitations!

  • 15 mars 2010

    Arrete tu vas me faire rougir…

  • Karine (Solidarité photo)

    15 mars 2010

    Bonjour Stéphane,
    Tu sais quoi ? Je suis trop jalouse ! Je suis comme une dingue ! J’adore Paul Auster et j’aurais adoré le rencontrer et je ne savais rien. Comment j’ai pu louper ça ???? Et voilà, ma journée est foutue, je vais ressasser ça toute la journée, je ne vais pas pouvoir travailler…trop dur !
    En tous cas tes photos sont très chouettes.
    Bon, allez, il faut quand même que j’aille travailler et je me contenterai de lire le nouveau livre de Paul Aster…sans dédicace !

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